Allô docteur ? Je vois des sosies partout !

Vous rappelez-vous de cette scène mythique de FRIENDS où Joey trouve son « jumeau de mains » ? Au beau milieu d’un casino, il s’aperçoit qu’un croupier a exactement les mêmes mains que lui. Evidemment, il est persuadé qu’il a déniché une super curiosité de l’humanité et qu’il va faire fortune grâce à son « jumeau de mains ». Il invente même une petite chanson qui reste très facilement dans la tête… Je vous pose ça là, l’air de rien.

Naturellement, seule Phoebe a été sensible à la beauté de la trouvaille de Joey. Dans notre vie, on aurait bien besoin d’une Phoebe (ou d’être Phoebe ?) pour mettre en valeur toutes nos passions farfelues… Parce OUI, nous aussi, on a la maladie des sosies.

Ni problème de vue, ni secte, la maladie des sosies est bel et bien une passion dévorante pour la physionomie et l’anatomie humaine ! Attention on ne parle pas ici du syndrome de Capgras, qui existe vraiment, et qui est une forme de délire dans lequel le malade croit que ses proches ont été remplacés par des sosies.

On évoque plutôt cette petite sensation qu’on a de connaître le visage de « ce type dans le métro là… mais si j’l’ai sur l’bout d’la langue »... Dressons ici, les symptômes et autres exemples de situations dans lesquelles on peut clairement percevoir et diagnostiquer la maladie des sosies.


Si vos amies ont l’habitude de recevoir ce genre de messages « SPOTTED ton mec rue de Marengo, avec une chemise rose à fines rayures, qui traverse devant mon taxi » et à attendre impatiemment la réponse pour être sûre de votre oeil de lynx. Ou bien si vous vous prenez à utiliser Whatsapp pour ce genre d’échanges « mais si regarde, il a exactement les mêmes lobes d’oreilles que ce mec qui était dans ta classe en première là » et que pour vous c’est logique, que ça a du sens… Vous êtes certainement sosie addict.


Si « les internets » sont vos meilleurs alliés et que vous êtes super fière des subterfuges que vous trouvez pour vous assurer de l’identité de l’inconnu au visage connu… Comme quand vous repérez une vieille connaissance de fac en plein milieu de Camden Market à Londres et qu’il vous confirme que c’était bien lui le lendemain sur Messenger.

Si, sur une pub Facebook, vous reconnaissez indéniablement (même s’il a bien changé) un mec qui était au lycée avec vous, mais que toutes vos copines ont oublié « le gars de la cantine lààà » et que vous devez farfouiller et fouiner un peu pour confirmer votre théorie. Si le monde est si petit, que vos amis vous entraînent dans un petit restaurant italien car l’acteur de la série Coeur Océan, dont vous étiez amoureuse à l’adolescence, y travaille maintenant et qu’il faut identifier si c’est juste un sosie ou si c’est bien lui… Alors vous avez définitivement la maladie des sosies.


Si, parfois, vous avez vraiment besoin d’apostropher la personne elle-même. Même à l’autre bout du monde vous reconnaissez cette nana qui prenait le même bus que vous au lycée… Qu’en plein voyage entre copines vous les obligez à parler toutes très fort en français. La logique est claire, si c’est bien une jeune française dans ce métro paumé où tout le monde parle allemand, elle va sourciller et vous saurez que c’est vraiment elle, et votre besoin en sosie sera rassasié. Sauf que non, elle ne réagira pas et vous serez obligée d’aller lui demander en live et de passer pour une zinzin de l’espace (encore !). Alors indéniablement, bienvenue dans la communauté des individus qui luttent des heures (même avec le cerveau en veille) à mettre un nom ou une histoire sur un visage.


Si pour vous, un vrai sosie de star, ce n’est pas le vieux sosie de Johnny qui vous a tiré un sourire, pendant cet énorme rhume, quand vous ne pouviez rien faire d’autre que de regarder les reportages d’NRJ12… mais que vous reconnaissez du premier coup d’oeil cet ancien membre de boys band des années 90 dans la pub MMA, et que pour vous c’est une méga star parce que quand même « j’avais tout regardé Pop Star avec maman ». Facile de repérer Ardisson, avec sa gueule que tout le monde connaît, attablé au Meurice… Tout le monde peut le faire. Vous, vous repérez la moindre vedette de clip ou la moindre voix de dessins animés un peu oubliés. Exit Julien Doré et Hollysiz, pour vous le vrai it-boy par excellence c’est Laurent Luyat… Vous nourrissez une passion pour les nerds et les pseudos vedettes c’est comme ça !

Evidemment, vous perdez un temps fou à remettre un prénom sur un visage lointain, mais vous le faites, c’est une envie irrépressible. C’est même une priorité pour votre cerveau, à tel point que vous vous retrouvez à délaisser votre amie, au beau milieu de sa soirée d’anniversaire pour songer à cet acteur de Foudre qui vient de rentrer, juste devant vous, dans le restaurant Le Pigalle.

Puis le fil de votre pensée vous rappelle avec nostalgie que cet acteur a accompagné certains de vos vendredis matins devant votre grand bol de Miel Pops. Et votre ciboulot termine sa course dans une to-do-list à ajouter « acheter des miel pops parce que c’est BZZZ BZZZ BZZZ BZZZ BZZZ BZZZ ». Oui oui, la maladie des sosies s’accompagne souvent du syndrome des vieilles bandes sons de pubs lointaines.


Si, dès que vous avez un béguin, vous lui trouvez les sosies les plus flatteurs de tous les temps « mais si j’te jure qu’il ressemble à Paolo Nutini en plus viril ». Cela va même parfois plus loin quand vous craquez pour un moustachu ou un non-chevelu (qui eut cru que vous aviez la phobie des chauves il y a encore quelques années) et que ça se transforme en « il a quand même grave un air de Jason Statham, non ? » ou bien « on dirait Aramis avec sa petite moustache je trouve ». Vous êtes une experte en sosies, doublée d’une douce rêveuse !


Si, en plein milieu d’une boîte de nuit, vous ressentez le besoin d’élucider le mystère du visage de ce mec que vous êtes SÛRE d’avoir déjà croisé. Forcément, si c’est au fond d’un club dublinois, ça passe pour de la drague, alors que non, promis, c’est juste la maladie des sosies.

Pareil, pour ce mec que vous voyez rapper sur une vidéo du youtubeur Maxenss et dont vous vous dites « mais je l’ai déjà entendu rapper celui-là ». En fait là, plus que votre maladie des sosies, c’est toute votre mémoire bionique qui se réveille en réalisant que l’un des membres du groupe VSO avait en effet improvisé une petite démo de rap dans la salle de bain de la fameuse coloc’ au numéro 116 du cours Berriat à Grenoble. Et si vous vous rappelez même du thème assez sympa de son ego trip alors que vous n’étiez que tous les deux étudiants… Vous avez décidément la maladie des sosies ! Wink wink.

Alors contactez C’est Mon Choix… NAAAN, dites-vous plutôt que vous n’êtes pas seule et que c’est là votre don. Certes, il fait parfois peur, mais finalement vous êtes plus une X-men qu’une Rayn Man. D’ailleurs, si vous étiez une X-man vous seriez PhysionomX, et c’est sympa comme pseudo de super-héroïne même si ça sonne un brin libidineux ! Rappelez-vous ce que vous vous disiez à 16 ans, quand vous pensiez que, comme Sabrina l’apprentie sorcière, votre famille allait enfin vous avouer votre grand pouvoir magique. TADAAA vous êtes AnatomiX (non désolée c’est encore un peu lubrique comme surnom).

Bon ok, c’est pas la qualité la plus recherchée pour trouver un CDI mais plusieurs carrières s’offrent à vous grâce à votre don :

  • Portraitiste… à Montmartre si vous avez une légère fibre artistique. Malheureusement, le talent ne va pas forcément de pair avec la maladie des sosies.
  • Physio de club… si vous n’avez pas besoin d’être au lit avec une tisane à 22h30. Il faut vraiment avoir le sens de la fête pour prendre du plaisir à rester dehors dans le froid à tenter de reconnaître les habitués et de discerner les mecs bizarres pour mieux alarmer les videurs. En revanche, quand on est contre toute forme de discrimination, on ne pourra pas choisir cette carrière !
  • Profiler en police criminelle… D’ailleurs vos potes vous ont déjà envoyé tous ces tests (de Cambridge etc.) censés déceler les « super physionomistes » dans la population afin qu’ils puissent rejoindre les services secrets gouvernementaux au service du bien TINDINDINNNN. Dans la vraie vie, comme parmi les X-men, on serait plutôt dans le camp de Magneto (oui on est fan de Fassbender et alors ?!) on préfère faire profil bas, on craint toujours que le reste de l’humanité ne veuille décortiquer notre cerveau pour trouver le secret de notre super pouvoir. On en fait trop ? Ouais p’t’être ! En plus, le premier test de 5 minutes OK on a eu tout bon, mais on n’a pas eu la patience de faire les suivants (la flemme est une forme de kryptonite) !

Il ne vous reste plus qu’à aiguiser votre don. En somme, ouvrez l’œil !

 

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Maya

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