Cécile au Togo
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PÉNIBLES est parti ce mois-ci à la rencontre de Cécile, qui est actuellement chargée de communication au sein d’Élevages sans Frontières. C’est après un an à l’étranger que Cécile a intégré l’association en tant que bénévole, pour la création d’outils pédagogiques. Après deux ans de services, un poste de chargé de communication a été ouvert et Cécile n’a pas hésité une seconde !
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Pourquoi t’es-tu engagée dans l’humanitaire ?
Cécile : Je ne dirais pas qu’Élevages sans frontières agit dans « l’humanitaire ». Pour moi, il faut faire la distinction entre des services d’urgence aux populations, vitaux en cas de guerres ou de catastrophes, et l’aide au développement qui agit davantage sur le long terme. Bien sûr, il est capital d’apporter des aides dans les zones sinistrées. Mais l’aide au développement, si elle moins spectaculaire, est toute aussi importante car elle permet d’anticiper les situations critiques, comme une grande sécheresse par exemple. L’idée de pouvoir rendre des familles plus autonomes pour qu’elles puissent faire face à des situations difficiles donne une vision positive de l’avenir.
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Projet de maraîchage au Sénégal
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Quels types de projet mène Élevages sans Frontières ?
Comme son nom l’indique, Élevages sans Frontières mène principalement des projets d’élevage (de poules, de moutons, de chèvres…). Son action est principalement centrée sur l’Afrique de l’ouest et Haïti.
Nous intervenons à la demande de familles qui se nourrissent principalement des produits de leurs cultures. Comme leur activité ne leur suffit pas à joindre les deux bouts, encore moins à se soigner ou à éduquer leurs enfants, on leur offre la possibilité de démarrer une activité d’élevage familial, durable et lucrative. Cela permet de lutter contre la malnutrition des enfants et, à terme, de les aider à accéder à un métier.
C’est aussi un moyen de développer l’agriculture locale et de rendre un peu de dignité à des personnes marginalisées.
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« J’ai plutôt l’impression de mettre le plus de gouttes d’eau possible dans un océan en me disant que cela a du sens. »
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T’es-tu déjà rendue sur place pour suivre l’avancement d’un projet ?
J’ai eu la chance d’aller visiter quelques-uns des projets et j’en garde un souvenir très fort. Au début c’est assez déroutant car tout le monde me remerciait. J’étais très gênée et leur disais que s’ils avaient pu bénéficier d’animaux pour démarrer leur élevage, c’était grâce au travail de toute l’équipe, en France et sur place. Il y avait toujours ensuite une grande fête avec danses et percussions… j’adore cette joyeuse énergie qui flottait dans l’air !
Je suis allée filmer les projets et recueillir les témoignages des familles. Ces échanges m’ont fait porter un regard nouveau sur mon travail : ces gens sont à des milliers de kilomètres mais leurs préoccupations et leurs sourires sont les mêmes. Je me dis souvent qu’ils sont bien plus forts que moi face aux difficultés de la vie et qu’ils méritent de réussir.
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Une famille du Bénin aidée par Élevages sans Frontières
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Quelle est ta plus grande fierté dans cet engagement ?
Je ne sais pas si j’en retire une quelconque fierté. J’ai plutôt l’impression de mettre le plus de gouttes d’eau possible dans un océan en me disant que cela a du sens. Et que si tout le monde, par ses choix et ses engagements, fait de même, il y aura peut-être un changement positif dans les inégalités profondes.
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Comment pouvons-nous aider l’association ?
L’association vit à plus de 70% de dons de particuliers. Il est donc facile de comprendre où je veux en venir : notre formulaire en ligne est tout à fait sécurisé !
Sinon, nous avons lancé il y a quelques années la possibilité d’offrir un cadeau solidaire à un proche. A une époque où plus personne n’a besoin de rien mais où les occasions d’offrir sont nombreuses, l’idée c’est d’acheter un animal ou un potager sur notre site : le proche à qui le cadeau est destiné en devient le parrain, tandis que l’animal ou l’arbre en question est investi sur un projet pour aider une famille.
Si vous avez un cadeau à faire bientôt, rendez-vous sur la page dédiée.
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Et pour bien conclure cette interview, peux-tu nous dire en quoi tu es PÉNIBLES ?
Je crois que je suis PÉNIBLES lorsque je refuse d’acheter tel ou tel aliment car il n’est pas de saison. Mon compagnon rêve de tomates en novembre et moi, je lui dis que ça n’a pas de sens !
N’hésitez pas à vous rendre sur leur site Internet Élevages sans Frontières pour les soutenir ou offrir un cadeau solidaire à vos proches.
[NDLR : C’est testé et approuvé par mes soins, ça fait plaisir et c’est original !]
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A noter que chaque don est déductible des impôts à 66%, une bonne raison de plus pour faire une bonne action !
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