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LE MONDE DE DORY, Disney-Pixar

Sortie : 22 juin 2016 (1h35)

Avec : Dory (Céline Monsarrat), Marin (Franck Dubosc), Destinée (Mathilde Seigner), Bailey (Kev Adams)…

Genre : Sous l’océan y’a pas d’hameçon

Quand certaines vont voir des avant-premières de films de fous qui s’expatrient dans la froide Sibérie, d’autres vont découvrir avant tout le monde du nouveau Disney-Pixar !

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Celui-ci était attendu : on retrouve Dory, personnage secondaire au succès phénoménal, en tête d’affiche d’un Nemo 2 qui tente d’atteindre le niveau du 1er opus des aventures marines du petit poisson-clown à la nageoire atrophiée. Autant vous le dire tout de suite, le niveau n’est pas atteint. Le Monde de Dory est bien fait et offre un moment de divertissement agréable, mais ce film d’animation ne marquera pas les mémoires.

D’ailleurs, c’est de là que part l’histoire : le problème de mémoire du chirurgien bleu le plus connu du monde (oui, Dory n’est pas une dorade). Dory a des troubles de la mémoire immédiate… et perd et oublie ses parents ! Elle cherche, elle cherche mais elle a beau chercher, elle ne sait plus ce qu’elle cherche. Là, elle tombe sur un poisson qui n’aime pas l’aventure et qui cherche son fils emmené par une grosse ~~berck~~ barque. Oui, c’est Marin. Oui, il cherche Nemo. Oui, c’est le 1er film.

Désormais, Dory vit tranquillement avec ses nouveaux amis jusqu’au jour où, révélation, elle se rappelle qu’elle a des parents ! Ils seraient même bleu et jaune ! Vite vite vite, c’est reparti pour l’aventure ! Mais c’est une aventure avec trop de rebondissements et de répétitions, qui par leur nombre rendent le rythme plat (un peu comme Vice Versa soit dit en passant). A une exception près, les nouveaux personnages paraissent assez creux. Et les blagues, si elles sont généralement plaisantes, ne font pas rire aux éclats. Comme Les Minions et Le Chat Potté (mais en mieux quand même), c’est un film de plus sur la liste des longs métrages dédiés à un personnage secondaire qui tiennent plus du calcul commercial que de la réussite cinématographique.

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P.S. : Par contre, on ressort absolument ébahi du court-métrage précédant Le Monde de Dory. Piper est une réussite sublime des studios Pixar, aux images extraordinaires de perfection et de beauté et au scénario poétique et émouvant. Je ne taris pas d’éloges et vous serez bientôt comme moi !

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