5 choses à savoir sur la Fan Zone de l’Euro 2016

La Fan Zone, c’est un peu the place to be du moment. Enfin, pour les fans de foot surtout. Pour les non-initiés, c’est surtout un lieu entouré de mystères… PÉNIBLES s’y est rendu pour vous et vous donne les 5 choses à savoir sur la Fan Zone de l’Euro 2016 !

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1. Security first !

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Heureusement. Parce qu’il faut bien l’avouer, la première chose qui nous vient à l’esprit quand on parle de Fan Zone, ce n’est pas « football » mais bien « (Fan)Zone à risque ».

Alors on est rassuré quand cinq personnes différentes fouillent notre sac en détail. On apprécie aussi le zèle du contrôleur qui déplie entièrement le parapluie d’une dame adorable pour vérifier qu’elle n’y cache rien. Ici, ni boissons, ni nourriture, ni liquides en tout genre, ni briquet, ni objet encombrant, ni selfie stick…  On ne vient qu’avec l’amour du foot.

Mais si tout ça est rigide, on reste quand même en France et les files ne sont pas droites, les personnes doublent, les contrôleurs ne parlent que dans la langue de Molière… L’égalité des sexes n’est pas non plus au rendez-vous, avec une file pour les femmes quand les hommes en ont quatre. L’effet toilettes publiques.

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2. Le hotdog se fait attendre

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Tout bon fan de foot ne peut regarder son match sans une bière à la main. Alors mieux vaut être prévenu : il est préférable d’arriver en avance pour ne pas louper les premières minutes de jeu dans la queue de la buvette – surtout que les Irlandais l’ont montré, il peut s’en passer des choses pendant les premières minutes !

La bière coule à flot dans des gobelets en plastique qui pourront faire un souvenir idéal dans votre cuisine et rempliront merveilleusement la fonction de verre mesureur quand vous préparerez votre pâte à crêpes. Les hotdog prennent eux bien plus de temps. Au point de vous faire perdre votre marge de manœuvre pour aller dénicher les churros que vous avez aperçus dans la main d’une fan bienheureuse ! Un conseil : établissez vos priorités.

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3. Les petits devant, les grands derrière

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Ah ! Si seulement ! Tous verraient l’écran hypnotique et le monde serait merveilleux.

Certes, le monde serait aussi une dictature qui vous empêcherait de commenter la moindre faute avec vos compagnons. Mais le monde libre de la Fan Zone est injuste pour tout ceux qui doivent sortir un tabouret pour attraper le Nutella dans le placard du haut. Ceux-là se mettront sur la pointe des pieds, se feront des torticolis, prieront pour que personne n’ait l’envie de placer sa tête sur le dernier quart d’écran encore en vue… TRISTESSE.

Face à la tyrannie de la hauteur, il n’y a qu’une solution : résister, oser, garder espoir. Et quand on trouve enfin le Graal, cet endroit duquel on aperçoit l’écran dans sa quasi-totalité, on sait que le prochain but aura encore plus de saveur que pour les privilégiés des centimètres.

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Excusez-moi, qui a le ballon ?

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4. C’est la classe quand même

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Y a pas à dire : regarder le foot sur un écran géant au milieu du Champ de Mars avec la tour Eiffel en arrière-plan, ça en jette !

Même sans comprendre la différence entre une touche et un corner (j’exagère, calmez-vous), on se dit qu’on vit quelque chose de beau. Tiens, si on mettait ça sur Instagram ? Histoire de montrer au monde entier qu’on est au coeur de l’actualité, ouais. Même quand on est petit (voir point 3), la tour Eiffel apparaît sur les selfies. Sisi !

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5. Immersion totale dans la culture foot

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La Fan Zone reste la meilleure occasion de voir les fans de foot et de mieux comprendre ce sport qui fait vibrer des milliards d’êtres humains.

Pour une ambiance plus folle il y a bien sûr le stade, mais le stade n’est pas gratuit, lui. La Fan Zone, c’est gratuit et ça offre une densité de dix footeux au mètre carré. Et dans cette masse humaine bonne enfant, on finit par se synchroniser avec les « oh » de déception et les cris de joie de la foule. On chante la Marseillaise pour la septième fois et on en vient même à espérer une troisième mi-temps.

C’est la magie du sport qui opère.

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Ouais, tous les mains en l’air !

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