Les gyropodes sont-ils des symboles phalliques ?

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Vous n’avez pas pu manquer ces dernières années l’engouement des touristes pour les gyropodes. Appelés auparavant Segway, du nom de l’entreprise qui les a lancés sur le marché en 2001, leur succès époustouflant leur valut l’obtention d’une nouvelle appellation en 2009 : les gyropodes. Du grec γῦρος / gỹros, « cercle » et ποδός / podos, « pied », le terme publié cette année-là au Journal Officiel finit par désigner ces deux grosses roues séparées d’un long bâton servant d’appui et de volant.

Voilà donc que les rues des grandes capitales européennes et même les campagnes les plus profondes se trouvèrent envahies par ces nouveaux usagers roulants. Deux boules. Un piquet. Et des gens qui le montent. Suis-je la seule à trouver cette image gênante ? 

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© SUPERSTOCK

À la vue de cette image, je ne peux en effet pas m’empêcher de penser à ce dessin animé que je me souviens avoir regardé maintes et maintes fois étant enfant. Ce dessin animé qui se terrait aux tréfonds de ma mémoire et qui a surgi aussitôt rencontré un premier gyropode.

Ce dessin animé qui, tout bien réfléchi des années après, n’était pas vraiment de mon âge. Comme la K7 traînait dans le salon, je jugeais agréable de me plonger dans ce monde imaginaire et comique fait de jungle dense et de bonhommes bizarres. Bonhommes que je n’ai bien sûr jamais vus tels qu’ils étaient, moi qui n’étais qu’une enfant devant un dessin animé pour adultes… (Mais que faisaient mes parents ?!)

« Mais de quel dessin animé parle-t-elle ? » Mes amis, tenez-vous bien, je pense à Tarzoon, la honte de la jungle.

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Ce que je ne comprenais que comme un remake parodique du Tarzan de Disney était en fait avant tout un éloge au sexe sauvage et libéré.

Si je pense avoir bien perçu la femme éternellement nue et languissante, la grosse zigounette bien moulée sous le string léopard et l’armée de soldats en forme de kékèttes, je suis tout de même certaine de ne pas avoir compris, à l’époque, le sens profond de cette histoire. À savoir, la relation sexuelle.

J’en suis certaine car ma grand-mère ne m’avait à l’époque même pas offert la saga sur la sexualité qu’elle transmet à ses petits-enfants : le tome 1, version soft, à 8 ans ; le tome 2, révélation ultime, à 10 ans.

Ce n’est donc que vers 10 ans, en CM2, que j’ai compris ce que devaient faire les hommes et les femmes pour faire des bébés. Loin, très loin du mythe du chou et de la rose.

D’ailleurs, j’avais trouvé ça tellement dégoûtant que je vous assure que je n’aurais plus pu regarder Tarzoon à partir de ce moment-là.

Non, soyons clairs et sincères, je regardais bel et bien Tarzoon à 6 ou 7 ans.

Donc, quand je vois des hordes des gyropodes au Champ de Mars, c’est cette image tout droit sortie de mes 6 ou 7 ans qui survient :

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Je vous le dis droit dans les yeux : moi, ça m’a suffit pour ne jamais accepter de monter un gyropode.

Je vous laisse méditer sur la question et vous invite à me faire part de vos témoignages : avez-vous, vous aussi, regardé ce dessin animé subversif dans les années 90 ? Êtes-vous traumatisés par les gyropodes ? En un mot : les gyropodes sont-ils des symboles phalliques ?

Quoi qu’il en soit, je vous l’assure, vous ne regarderez plus jamais les gyropodes du même oeil.

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Manuela

3 Comments

  1. Je viens de perdre 5 minutes à lire votre article, vide, oups on m’y reprendra plus !

  2. en tout k un article plein de bon sens, et comme sur des roupettes pour la comprenette…
    enfin roulettes je voulais dire…

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