MILLÉNIUM 4, CE QUI NE ME TUE PAS, David Lagercrantz
Editions Actes Sud, 2015
Genre : intrigues glacées à la sauce hacker
La pression était forte pour David Lagercrantz, qui s’est lancé le défi de donner une suite aux trois tomes à succès de feu Stieg Larsson. Préserver le style et l’intrigue tout en renouvelant l’histoire, ce n’était pas une mince affaire. Après quelques doutes, je le déclare : c’est réussi !
Rien à redire sur le style d’écriture qui tient toujours en haleine, ni sur les personnages : on retrouve avec plaisir la brillante insolence de Lisbeth, l’acharnement de Mickaël, la psychologie de Bublanski…
Néanmoins, j’ai trouvé certains des nouveaux personnages un peu trop caricaturaux et m’y suis donc peu attachée, en particulier Frans Balder, mathématicien de renom, obnubilé par son fils dès qu’il se rend compte qu’il est potentiellement savant (même s’il avait déjà fait la démarche de le récupérer avant de s’en apercevoir, je l’admets) ; ou même « Ed the Ned », le crack en informatique de la NSA, un brin mégalo.
Aussi, si les trois premiers volets de la saga se dévorent en moins d’un mois pour qui a le temps, j’ai eu beaucoup plus de mal à entrer dans l’histoire cette fois-ci, bien qu’elle soit brûlante d’actualité. Mais un déclic a eu lieu et je me suis retrouvée, à partir de la moitié du récit, complètement pendue à mon bouquin, dont j’ai dévoré la fin en quelques bouchées de lecture.
Je bloque un peu pour la note, car si 4 renards me paraissent beaucoup étant donné que j’ai tardé à accrocher, je trouve les 3 renards un peu trop sévères. Disons donc, 3 renards et demi. Quoi qu’il en soit, je conseille vivement cette lecture, d’autant plus que la fin annonce une suite certaine…
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