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LA COULEUR DES SENTIMENTS, Kathryn Stockett
Editions Jacqueline Chambon, 2009
Genre : lecture plaisante et engagée
On a surtout entendu parler de La couleur des sentiments en 2011, à la sortie du film éponyme réalisé par Tate Taylor. Sauf que chez moi, on m’a toujours dit qu’il fallait lire les livres avant de voir les films car sinon on bridait notre imagination…
Dans ce livre, on découvre la ville de Jackson au Mississippi dans les années 60, quand les relations entre blancs et noirs étaient mal vues voire interdites par la loi.
On part à la rencontre, entre autres, d’Aibileen et Minny, deux domestiques noires au service de familles blanches, mais également de Skeeter, une jeune fille blanche de retour dans sa ville natale après ses études. Cette dernière a été élevée par une femme noire employée par ses parents et ne partage pas les idées ségrégationnistes de ses concitoyens. Elle va donner la possibilité aux domestiques noires de s’exprimer sur leurs conditions de vie. Au cours des différents chapitres, le livre présente les différents points de vue des personnages, ce qui permet d’observer des angles différents au sein d’un même ouvrage.
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Au premier abord, ce livre peut faire peur à un lecteur occasionnel car c’est un pavé, mais il se lit très vite, tant on est pris par l’histoire. Je le conseille vivement pour découvrir le quotidien de cette époque et se rappeler à quel point des hommes et des femmes se sont battus pour l’égalité des droits, prouvant que chacun peut faire évoluer les choses à son échelle.
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