LA recette de la soupe du réconfort

La saison des soupes est déjà bien entamée. On ajoute notre pierre à l’édifice en vous proposant une version ultra réconfortante de la soupe à base de courge butternut.

L’art de cuisiner la soupe est très simple puisqu’en réalité vous pouvez aisément vous passer d’une recette précise et choisir de varier un peu les ingrédients, les assaisonnements et les proportions… à votre guise ! Comme on finirait par lâcher un trapèze après plusieurs balancements à quelques mètres au dessus du sol, on peut bien lâcher la recette de la soupe une fois qu’on la maîtrise parfaitement.

Soupe toute orange, soupe goûteuse, soupe du bonheur pour 4 personnes en somme !

Vous aurez besoin d’environ 400g de carottes (de préférence en bouquet), d’une demi courge butternut soit environ 650g (aie confiance, c’est tout doux tout doux la courge butternut) et d’environ 200g de lentilles corail. Ensuite, parce qu’on ne fait pas simplement une infusion de légumes, il nous faudra une (ou deux) échalote(s) – c’est de la CUI-SINE – une petite feuille de laurier, du sel et du poivre (éventuellement de la cannelle moulue ou un autre assaisonnement à votre goût, chacun fait fait fait la soupe qui lui plaît plaît plaît).

On commence par nettoyer et ciseler l’échalote. Petite astuce technique, pour ciseler une échalote on conserve son « talon », la partie dure à sa base (celle qui la reliait à sa racine). On ne va pas ciseler ou couper ce talon, mais l’utiliser comme support fixe pour ciseler l’échalote autour sans que ses couches ne se dérobent sous nos doigts !

Tadaaa.

Dans un faitout, on fait revenir l’échalote ciselée dans un filet d’huile d’olive OU d’huile d’arachide (voire d’huile neutre). On ajoute une belle pincée de sel et une PETITE pincée de poivre (on pourra peut-être en ajouter en fin de cuisson). C’est à ce moment-là qu’on peut mettre une pincée de cannelle moulue. C’est une des étapes qui va différencier notre bonne soupe gourmande d’une vulgaire macération légumineuse. Pendant que les échalotes prennent une légère couleur dorée on peut couper les carottes (préalablement nettoyées et/ou légèrement épluchées) en gros tronçons. La taille des tronçons n’a pas vraiment d’importance car on finira par mixer la soupe. Néanmoins, pour être sûre qu’ils cuisent de manière homogène il faut tout de même respecter un gabarit approximatif.

On ajoute ensuite les carottes dans le faitout à feu vif. On peut encore faire légèrement revenir les légumes en prenant garde qu’ils n’accrochent pas trop. Si jamais le fond de la marmite sèche on mettra évidemment un peu d’eau. Le but ici est simplement de faire légèrement revenir les légumes pour qu’ils dégagent toute leur saveur. On ajoutera de toute façon une grande quantité d’eau par la suite. On fait une soupe pardi !

Pour ce qui est des lentilles, il suffira de bien les rincer avant de les ajouter au faitout.

Enfin, dernière étape de préparation, et pas des moindres… Puisqu’il faut vous armer d’une belle planche à découper ainsi que d’un couteau particulièrement aiguisé. La chair de la courge butternut peut être très ferme et difficile à couper. Une fois tranchée, il faudra vider la courge de ses pépins et de ses filaments à l’aide d’une cuillère. Pour retirer la peau de la butternut, un coup de couteau précis est efficace mais on peut également l’éplucher avec un économe, même si la tâche est alors plus laborieuse (oui mais on jette moins de chair comme ça Jamy). Enfin on coupe la courge en gros morceaux et on les ajoute à notre marmite.

C’est à ce moment de la recette que nos légumes se métamorphosent en soupe car on ajoute alors la grande quantité d’eau (2 tiers de votre marmite ou selon votre goût pour une soupe plus ou moins liquide). La bonne soupe c’est celle qui n’a pas totalement dilué tous les légumes évidemment ! On préfére une soupe un peu onctueuse et épaisse façon PÉNIBLES.

A cette étape on peut rectifier l’assaisonnement et ajouter la feuille de laurier (ou les épices de fin de cuisson si on le souhaite). On laisse la soupe atteindre le point d’ébullition et on laisse cuire comme ça encore 25 à 30 minutes (voire plus selon les légumes). On retire la feuille de laurier et on vérifie, à l’aide de la pointe d’un couteau, la cuisson des légumes. Lorsque tout cela est prêt on mixe la soupe avec d’un mixeur plongeant.

Si on préfère un bouillon avec des morceaux de légumes fondants, on peut envisager de couper les légumes un peu plus « finement » et de laisser le bouillon tel quel. Le conseil de la chef (oui oui c’est moi) : mixer grossièrement ce type de soupe est définitivement la texture la plus douce et la plus gourmande. Les lentilles corail « bouillies » ne sont pas franchement hyper agréables à croiser dans un bouillon de ce genre.

Dernière astuce : pour agrémenter votre soupe vous pouvez y ajouter des graines torréfiées. Graines de courge, graines de tournesol ou bien pignons de pin grillés feront parfaitement l’affaire. Pour encore plus de gourmandise vous pouvez y ajouter des lamelles de manchego ! C’est un fromage espagnol très goûtu, un peu sec et dense qui va venir fondre tout lentement à la surface de votre soupe. Quelques graines de cumin (surtout si vous en avez mis dans la soupe), un filet d’huile d’olive ou un peu de crème liquide peuvent également terminer une jolie soupe, mais on préfère les pignons et le fRRRomage, c’est comme ça !

Dernière astuce ultime : munissez-vous de votre colocataire/meilleure pote/Choubidou ainsi que d’un plaid tout doux tout poilu (si Choubidou est tout doux et/ou tout poilu ça fonctionne aussi) et dégustez cette petite soupe dans un bol en écoutant un bon CD ou en regardant la Nouvelle Star… Ne nous remerciez pas !

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Maya

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