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On a tous déjà regardé des articles sur Internet qui nous promettaient les « pires ratés de la chirurgie esthétique« . On s’en amuse et on est horrifiés de la transformation de ces personnes. On se dit qu’elles doivent quand même bien se rendre compte qu’elles auraient été mieux avec quelques rides, qu’avec ce visage étiré et ces lèvres gonflées… Mais la chirurgie esthétique devient de plus en plus banalisée dans notre société, alors il est temps de se poser la question  : Pourquoi massacre-t-on son corps ?

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La chirurgie esthétique, une pratique de plus en plus courante

Ces dernières années, la chirurgie esthétique s’est banalisée. Déjà portée par des « grandes » stars de la télé ou du cinéma, ensuite par tous les reportages lambdas, qui montrent des personnes qui ont des « problèmes », un nez trop long ou des petits seins et qui les règlent à tour de bistouris !

En France, selon Femina il y a 350 000 interventions de chirurgie esthétique par an. Mais rassurons-nous, nous ne sommes pas les pires : selon l’American Society for Aesthetic Plastic Surgery le nombre d’interventions aux Etats-Unis a décuplé en 15 ans, atteignant en 2013, 11.5 millions d’opérations chirurgicales.

Tout le monde subit des opérations esthétiques. Quand je dis tout le monde, je veux dire que cela n’est plus le luxe des riches héritières âgées qui ne supportaient pas l’arrivée de rides sur leurs visages précédemment lisses. En effet, des personnes de plus en plus jeunes ont recours à ces pratiques, pour gommer les défauts qui nous font tous complexer à l’adolescence (c’est un peu la période où personne s’aime). Et ces pratiques ne sont plus réservées aux femmes : de plus en plus d’hommes ont recours à la chirurgie, le culte de la beauté n’est pas une préoccupation uniquement féminine !

Alors on peut évidemment dénoncer les magazines qui nous renvoient des images de beauté parfaite (après, bien sûr, un petit passage sur Photoshop) ou la pression de la société sur le bien-être et la beauté standardisée mais il faut également avoir un peu de recul sur sa personne et sur ces pratiques !

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© Anna Hill

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Les dangers de cette pratique généralisée

Même si ces opérations sont de plus en plus répandues, il ne faut pas oublier que chaque opération est un traumatisme pour le corps et que ce n’est pas du tout naturel. Le corps met plusieurs jours à évacuer les produits anesthésiants dans le sang. En généralisant ces pratiques, on banalise les risques.

En plus, pour répondre à cette nouvelle demande, des praticiens peu scrupuleux attirent leurs patients en leur proposant des opérations à bas prix, or ces opérations ont souvent lieu dans des conditions non recommandables et déjà quelques sombres affaires de ce secteur sont sorties dans la presse !

On a tous entendu parler du scandale des prothèses PIP qui a concerné des milliers de femmes en France (NDLR : Les prothèses mammaires ont été fabriquées sans respecter les normes sanitaires et ont été jugées potentiellement dangereuses). Il y a également cette histoire inquiétante du « Dr Michel Maure », chirurgien esthétique autoproclamé, qui a été condamné à de la prison ferme pour « exercice illégal de la médecine ».

Comment éviter de passer sur le billard ?

Oui, il est simple de dénoncer la pression de la société et les dangers des opérations chirurgicales mais comment éviter de vouloir se faire charcuter ?

Pour moi, une solution simple est de regarder Tellement Vrai, Confessions intimes et tous ces reportages, et de les regarder comme de la prévention. NON, il ne faut pas suivre l’exemple Marie-Jeanne qui veut à tout prix ressembler à sa fille et qui pour ça, va passer sur le billard ou encore cette fille qui veut ressembler par tous les moyens, à son idole : Barbie…

Et on a tous déjà vu sur Internet cet homme, Denis Avner, qui a tout fait pour ressembler à un chat…

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Alors certes, ces modèles sont des dérives extrêmes de la chirurgie esthétique, mais il faut mieux connaître les dérives de cette pratique et repenser à nos petits complexes afin d’être sûr(e) que ce qu’on l’on souhaite, c’est changer ce que l’on est !

Il vaut mieux travailler un petit peu sur la confiance en soi que de se diriger directement sur la table d’opération !

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Attention, bien sûr dans cet article, je ne parle pas de chirurgie réparatrice qui constitue une avancée dans les soins apportés aux patients.

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